Something someone said about me and I’ve never forgotten?

Writing Challenge – Day 2

Bon. Autant, j’avais pas mal d’idées pour le Day 1, mais là, j’avoue ne pas vraiment avoir d’inspiration. Je suppose que c’est un peu l’idée de ce challenge, cependant. J’ai décidé de m’y coller, car j’ai ce paradoxe de Je souhaite écrire +, versus Je ne prends pas le temps/ne trouve pas d’inspiration – comme beaucoup de Would Be Writers, si j’en crois les mille articles et motivational videos que j’ai trouvés sur le sujet. Il y a des tas de techniques, idées et suggestions pour y remédier, plus ou moins farfelues et plus ou moins inspirantes, du moins en ce qui me concerne. Mais ce qui revient quasi systématiquement, c’est JUST DO IT. S’y coller, se lancer, en fairedel une habitude au quotidien. Certaines personnes préconisent de faire du Journalling (ce que je fais, un peu), d’autres de se lever 30 minutes plus tôt et noircir 3 pages chaque matin de tout et n’importe quoi, il existe des dizaines de Writing Challenges variés, des Writing Groups, bref, c’est un sujet qui est approfondi régulièrement. J’ai également ressorti pas mal de Flow magazines, qui ont souvent également des exercices d’écriture, donc autant vous dire que ça va partir dans tous les sens ici. Amis de la cohérence, passez votre chemin. Je vous rappelle quand je saurai ce que je fais (ça vaut probablement pour ma vie, aussi).

Tout ça ne me fait pas écrire ce fichu Day 2, mais je ne suis pas en train d’essayer de noyer le poisson pour autant, hein.

So here goes nothing much

* Une chose positive qu’on a dite de moi un jour et que je n’ai pas oubliée : Deux personnes différentes ont dit de moi que j’étais fidèle à mes valeurs dans mon quotidien. J’ai bien aimé entendre ça.  Appliquer au quotidien ce en quoi on croit, ce n’est pas forcément automatique. J’en sais quelque chose en effet, je manque (très rarement, bien entendu) parfois de bienveillance envers mes enfants, si je suis fatiguée ou débordée. Je crois fermement en les bénéfices de la Slow Life, et je passe beaucoup de temps à courir partout. MAIS il est vrai que par mes choix et circonstances de vie, étant la seule décisionnaire dans ma vie, je peux appliquer mes choix dans mon quotidien peut-être plus facilement que d’autres. Les deux personnes en question parlaient de mes convictions écologiques, et même si je suis loin d’atteindre mes objectifs en ce domaine, je vis une vie qui reflète ces convictions en effet.

* Une chose négative qu’on a dite de moi un jour et que je n’ai pas oubliée : Tu ne seras jamais Batman. Non je déconne (j’ai encore mes chances, je crois). On m’a dit plein de choses négatives dans la vie, comme tout le monde, mais je ne suis pas d’humeur à faire une thérapie la tout de suite, alors on je vais rester légère. Mon père m’a dit que Dieu ne m’avait pas créée pour porter des jupes courtes. Mon ex m’a dit qu’il n’en pouvait plus de mon optimiste de merde. Je ne sais pas laquelle de ces deux affirmations me fait le plus de peine, finalement. Heureusement que je peux compter sur le fait que je ne fais que ce que je veux pour continuer à porter des jupes courtes avec optimisme – c’est peut-être lié, d’ailleurs).

* Une chose drôle qu’on a dite de moi un jour et que je n’ai pas oubliée :

Il y a mille ans environ, lorsque j’avais une vingtaine d’années, je travaillais comme assistante de direction, et un client qui attendait son rendez-vous dans mon bureau, me faisant la conversation, m’a demandé si j’étais d’origine Ukrainienne. J’ai dit non, et demandé pourquoi cette question étrange? Il m’a répondu : « Oh, vous êtes assez typée fille de l’Est, grande, blonde, mince ». Ok, j’étais blonde à l’époque. Et je pesais moins qu’aujourd’hui, mais j’étais quand même pas très mince. Et GRANDE? WTF? Je mesure 1,59m. Je suis grande par rapport à un enfant de 5 ans, mais c’est à peu près le seul exemple valable. Ah, et puis « typée fille de l’Est », ça veut dire quoi exactement? J’ai bien quelques idées mais elles ne sont pas toutes positives, hein. A part les pommettes saillantes, que je n’ai clairement jamais eues, je ne vois pas bien.

* Une chose étrange qu’on a dite de moi un jour et que je n’ai pas oubliée : La soeur (cheloue) d’une amie m’a dit il y a des années « c’est dommage pour tes joues, tu es plutôt mignonne à part ça. Tu sais, à Paris, on a des crèmes pour les faire partir, tu devrais essayer. »
Niveau de WTF-itude : max. J’ai toujours eu des joues, particulièrement quand j’étais jeune, mais je ne savais pas que c’était dommage. Et les crèmes, de La Ville, elles sont à base d’acide, c’est quoi le concept?

* Une chose complètement inintéressante qu’on a dite de moi un jour et que je n’ai pas oubliée : « Toi de toute façon, tu n’as même pas pleuré quand la maman de Bambi est morte. » Apparemment, il y a deux types de personnes dans la vie. Celles qui pleurent quand la mère de Bambi meurt, et les autres. Ce n’est pas un compliment visiblement. #teamsanscoeur

 

 

 

Eh bien ce fut long et douloureux, cette affaire. Je n’ai plus qu’à espérer que celui de demain sera moins difficile…..

 

One Reply to “Something someone said about me and I’ve never forgotten?”

  1. […] les difficultés éprouvées hier à rédiger le Day 2, je me suis dit Ha! 3 Pet Peeves, les doigts dans le nez. Ben non, finalement. Je me rends compte […]

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