Three lessons I’d like my children to learn from me

Writing Challenge – Day 21

 

Parmi les mille choses que j’aimerais que mes enfants apprennent, afin d’être mieux armés pour la vie d’adulte, il en est certaines que j’aimerais particulièrement leur transmettre :

 

1. L’argent ne fait pas le bonheur : cliché, certes, mais comme tous les clichés, il est basé sur une réalité. Le bonheur, c’est toi qui le fabrique, il n’a rien à voir avec l’argent ou les autres gens ou où tu vis ou ce que tu fais. Soit tu es capable, intrinsèquement, de trouver de la joie et du bonheur partout, et t’y agripper comme une moule à son rocher, même dans l’adversité, soit tu n’en es pas capable. J’ai beaucoup réfléchi à cette faculté qu’ont certaines personnes à être heureuses envers et malgré tout, malgré des circonstances personnelles terribles, et je n’arrive pas à savoir si c’est 100% nature, ou un mix de nature and nurture (l’inné et l’acquis). Quoi qu’il en soit, vu que je n’ai pas cette réponse, et au cas où, je pars du principe qu’il vaut mieux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour apprendre à mes enfants à relativiser, et à trouver la joie là où ils peuvent, toujours. La thune, ça va ça vient, parfois tu en as, parfois tu n’en as pas, mais tant que tu as un toit et de quoi manger, c’est pas très grave.

 

 

2. Le sens de la famille. Certaines familles se disputent, se déchirent, se trahissent. Mes frères et sœur et moi avons été élevés avec un sens de la famille très fort, peut-être parce que nous étions des expats et n’avions que nous-mêmes, peut-être parce que c’est propre à notre famille, ou un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, cela ne veut pas dire que nous nous entendons tout le temps, ou que tout est parfait, loin s’en faut. Mais nous sommes et serons toujours là les uns pour les autres, c’est la base. Et même si parfois on se loupe, parce que la vie fait qu’on est absorbés par notre propre vie, ou alors on a mal évalué le besoin de l’autre. On sait que c’est un loupé, pas un état de fait. On est, et on sera toujours là les uns pour les autres. Et vu que c’est loin d’être systématiquement le cas, voire même l’inverse, car on compte plus de familles brisées ou indifférentes que de familles unies, c’est quelque chose que je veux vraiment transmettre à mes enfants. Oui ton frère est chiant, mais il est ton frère et il sera toujours là pour toi, et toi aussi t’es chiant d’abord, et tu seras toujours là pour lui. Même après ma mort, sinon je reviens vous hanter jusqu’à la fin de vos vies.

 

3. Last but not least, le SENS DE L’HUMOUR BORDEL. Et de l’autodérision. Si tu arrives à rire de tout, y compris de toi-même, tu es déjà à moitié sorti de ta mouise quelle qu’elle soit. Cela dit, inculquer le sens de l’humour à des enfants, c’est pas simple. Il paraît que c’est une des dernières compétences qu’un enfant apprend à maîtriser. Je confirme. Chez moi, nous sommes sur un mix de « l’humour, c’est raconter des blagues qui n’ont absolument aucun sens, et qui mentionnent la notion de caca systématiquement », pour mon petit, et un équilibre très fragile entre humour réel et insolence, pour mon grand. La ligne entre humour et insolence est vite franchie, surtout dans ma famille, et je vois bien qu’il reste de l’affinage sur ce point. Mais j’ai bon espoir.

 

En conclusion, j’aimerais envoyer mes enfants faire face à ce qui les attend dans le monde, le bon, le mauvais, et le banal, armés de ces trois atouts. Si tu as une famille fabuleuse, tu te fous de l’argent mais tu as un sens de l’humour, je crois que tu es prêt à affronter tout ce que la vie mettra sur ton chemin.

 

 

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