Something I’m excited about…

Writing Challenge – Day 13

En fait, ce challenge se compose principalement des choses à lister, ce n’est pas ce que je recherche dans l’exercice. L’idée était d’écrire plus souvent, et pas de faire des listes, ce que je fais extrêmement bien au demeurant, tous les jours ou presque. Je trouve également qu’on retrouve les mêmes thèmes souvent, et du coup j’ai l’impression qu’il m’est demandé la même chose que quelques jours plus tôt. Je ne sais pas si c’est dû à mon interprétation, ou alors tout simplement que ce n’est pas un challenge adapté à ce que je recherchais. Quoi qu’il en soit, j’ai décidé de me permettre de prendre de la distance avec le challenge initial, et tâcher d’écrire pendant ces 30 jours, mais pas forcément ce qui est demandé, en choisissant un autre thème lorsque celui du jour ne me convient pas (comme hier).

Aujourd’hui, pour changer, j’ai ruminé le thème « Quelque chose qui m’enthousiasme », car j’ai déjà parlé de pas mal des sujets qui me font vibrer dans les jours précédents, et je n’ai pas envie de réécrire sur le même sujet ENCORE. Mais qu’à cela ne tienne, je m’en vais vous raconter ce qui m’a fait vibrer aujourd’hui.

Il fallait que je me rende dans la zone d’activités, là-haut, loooooooin. N’ayant plus de voiture depuis juin, je devais y aller avec une amie, qui s’est retrouvée prise par le travail et la vie, et qui ne pouvait finalement  pas venir. Je me suis donc décidée d’y aller seule, et d’emprunter la voiture de mes voisins pour y aller. En effet, les zones d’activités commerciales ne sont pas du tout bicycle-friendly, c’est une des raisons pour lesquelles je n’y vais jamais (aussi parce qu’il n’y a pas grand-chose qui m’intéresse dans ces royaumes de béton-bagnole-plastique-fast fashion-déjeunons indus avec vue sur un parking), c’est conçu pour des consommateurs en voiture, pas des bobos à vélo (j’ai choisi mon camp, ouais).

J’ai regardé les horaires de bus, car il y a des lignes de bus pour y aller, mais lorsqu’on a un seul achat à faire, c’est un peu frustrant de devoir attendre le prochain bus, dans le vent et le froid de février, alors qu’on n’avait déjà pas du tout envie d’être là.

Et puis, finalement, je n’ai pas emprunté la voiture. Je me suis dit que ça ne devait pas être impossible, à vélo. J’ai regardé sur une carte, et finalement ce n’est pas loin, il n’y a pas beaucoup de kilomètres, et je peux contourner la route super dangereuse, et ne risquer ma vie que dans la zone d’activités, plutôt que tout du long.

Les gens, je l’ai fait. J’ai fait un truc qui m’effrayait, me paraissait beaucoup trop dur pour moi (je suis une grande sportive devant l’Éternel). Ce n’est pas la distance qui m’effrayait, bien entendu, mais vraiment le type de route et le nombre de voitures. Et puis aussi, on dit tous « dans la ZAC, là-haut« . Pour moi, du coup, c’était l’Everest. Bon, il se trouve que l’Everest picard, c’est jouable. J’ai choisi d’y aller en journée, pour éviter le plus gros de la circulation.

Les seules difficultés que j’ai rencontrées finalement, c’est de lutter face au vent sur l’aller, ce qui n’était pas une mince affaire, et au retour, ayant traîné avant de décider de me lancer, ben c’était l’heure des sorties de bureau, et clairement j’ai senti que ma place n’était pas acquise sur la route, cernée de voitures impatientes sur des rond-points sans piste cyclable.

Mais j’ai survécu, et je suis tellement contente. J’ai pu dépasser un de mes a-priori, faire quelque chose dont je ne me sentais pas capable, et comme c’est souvent le cas, me rendre compte que si, je suis tout à fait capable de faire des choses qui me paraissent difficiles.

Onwards and upwards, once again!