En 1912, lorsque j’étais jeune et fraîche, j’ai tenu des blogs. Oui, avant même l’époque du Blog 2.0. Ceux qui savent, savent. Entre autres, j’ai tenu un blog de recettes, parce que la bouffe, c’est la vie, d’une part, mais aussi parce qu’à l’époque, on était 2-3 seulement, en plus de Mercotte, à faire ça. C’était jeune, c’était frais, c’était il y a longtemps.
Du coup, pour étrenner la nouvelle catégorie, « Nourritude » (spéciale kassddédi à la poétesse Vérostine), j’ai le plaisir de vous exhumer une recette de l’époque.
Et tous mes voeux pour 2008.
Donc, en exclusivité (enfin, presque, y’a plein de gens sur la blogosphère qui faisaient la même ou presque, mais vous ne le savez pas, puisque vous êtes des lapins de 6 semaines) :
One, Two, Three, Four, Tell me that you love me more
Oui, parce qu’en plus, c’est une recette en musique. Si vous ne l’avez pas direct dans la tête, comme moi dès que je pense ne serait-ce qu’une seconde à cette recette, je vous ai mis la vidéo, en bas, là. Ne me remerciez pas, c’est tout naturel.
1 litre de lait (entier, si possible directement trait de la vache de la ferme d’en face ce matin, mais si vous habitez en HLM, trop dur, faudra aller chez Momoprix. Ca sera moins bien mais tant pis. Ca reste rudment bon quand même, je vous rassure)(je l’ai faite avec du 1/2 écrémé, et même du écrémé, c’est moins bon, et un peu plus long, mais ça reste quand même pas mal).
2 cuillers à soupe de cacao non sucré (ou d’extrait de vanille, ou si vous êtes grave stylé (mais ça pourrit le 1-2-3-4, vu qu’on n’en met qu’une, du coup), une gousse de vanille arrivée directement de Madagascar, mais si vous n’avez pas de potes qui font un saut vite fait à Madagascar pour Noël, et que vous êtes pauvres (si vous habitez en HLM, donc, sauf si vous êtes de ces gens qui gagnent un salaire de ministre (parce qu’ils sont ministre, justement, ou assimilé), mais vivent quand même en logement social, auquel cas je ne vous cause pas, parce que C’EST MAL)(mais c’est un autre débat, bref, trêve de digressions) (non, je n’ai changé, je suis toujours ce jeune homme étranger)(12 points bonus si tu trouves la ref)(c’est limite incompréhensible, tout ça, avec toutes ces digressions. Voire pas limite).
3 cuillers à soupe de sucre (cassonade, pour moi, mais vous pouvez mettre ce que vous voulez)
4 cuillers à soupe bombées de fécule de maïs
Donc vous chantez, en mélangeant les ingrédients secs avec un peu de lait froid. Si vous faites des crèmes à la vanille, vous faites chauffer le reste du lait avec l’extrait de vanille, ou avec la gousse fendue. Quand le lait est chaud mais non bouillant, vous versez le mélange froid dans la casserole. Vous faites cuire à feu doux en remuant, jusqu’à épaississement (c’est rapide, surtout si vous utilisez du lait entier).
Après, vous appelez quelqu’un qui n’a pas deux mains gauches avec des moufles pour verser le mélange dans des petits pots, ou des verrines, ou ce que vous voulez. Ou bien vous le faites vous-même, vous en renversez partout sur le plan de travail, la plaque de cuisson, le sol de la cuisine, vos vêtements, et passez ensuite une demi-heure à tout nettoyer en pestant.
Dans des verrines, c’est trop joli, et c’est EXTRA GOODY YUM-YUM!!! J’ai saupoudré du cacao non sucré dessus pour faire encore pluss jouli. Mais c’est comme vous voulez, hein.