Think of any word…

Writing Challenge – Day 25

Encore une fois, ce challenge me donne du fil à retordre. Il faut donc penser à un mot, au hasard, le mettre dans Google images, puis écrire ce que la 11ème photo nous inspire. Mon regard est tombé sur un set de tampons (très chouette, pour créer des insectes en bichromie – c’est censé être pour mes enfants mais je crois que j’y prends plus de plaisir qu’eux en fait) sur mon bureau. Je n’utilise pas Google Images mais Ecosia, donc je ne respecte qu’une partie des instructions, mais c’est parti!

Les tampons, dans l’ensemble, sont classés en deux catégories : les trucs moches que font les enfants, et les trucs moches que font les professionnels, en bas de chaque contrat. Ou du moins, c’est l’impression que j’en avais. Mais il y a quelques années, j’ai découvert deux autres catégories de tampons : le tampon artistique, et le tampon vulgaire. Je vous laisse deviner lequel des deux je préfère. Ah ben non, on ne va pas deviner, je vais vous dire, car cet article sera une ode à un type que je vénère, le Tampographe Sardon.

J’ai découvert le Tampographe Sardon par hasard, sur Pinterest je crois, et ce fut l’amour au premier regard. Je suis tombée sur ce tampon, merveilleux, n’est-ce pas, par sa justesse et sa clarté :

 

Et puis, son univers tout entier est apparu à mes yeux émerveillés.

Je vous ai déjà parlé de mon rapport à l’argent, mon allergie, qui fait que globalement, je ne gagne pas grand chose, et que je m’en fiche parce que la vie est trop courte pour la passer à travailler plus pour gagner plus. Mais quand je me balade sur le site du Tampographe Sardon, je me dis que finalement, peut-être que j’ai tort? J’achèterais tout, quasiment. Et ensuite je passerais des dizaines d’heures à glousser bêtement, assise à mon bureau avec mes dizaines de tampons, comme une sorte d’adolescente attardée. Mes lettres seraient désormais toutes décorées de ses flammes postales au goût très sûr. Mes copies seraient toutes corrigées à l’aide de « Fusillez-moi ça », « Perdu d’avance », « Rien à branler », et autres petites phrases délicieuses, qui égaieraient mes longues soirées de correction, parfois totalement déprimantes, et toujours très laborieuses et pénibles quoi qu’il en soit. La vie serait plus belle, c’est certain.

Il vend également des Bons Points hilarants, des coffrets d’injures variées (trotskistes, marseillaises, allemandes, basques, etc., y’a du choix pour toutes les occasions et nécessités), des coffrets de jeux (j’aime particulièrement le nécessaire de gribouillage et le kit pour réaliser des cartes de vœux….à ne pas envoyer à Mémé, sauf si votre Mémé est super funky/bizarre/a le sens de l’humour particulièrement bien développé).

Ce monsieur, car oui, c’est un Monsieur, avec un M majuscule d’ailleurs, je trouve, est également auteur, et a publié plusieurs livres qui me font de l’œil, évidemment. Je le suis sur Facebook et Instagram, et j’aime sa façon de manier les mots. Ses chroniques sont sombres mais poétiques, et son univers est fascinant.

 

Il a une boutique physique également, mais qui n’ouvre que le samedi, et que je rêve de visiter. Mais autant j’ai réussi à ne pas dépenser d’argent que je n’ai pas sur son site, parce que je n’arrive pas à choisir entre les 32 modèles que je veux en priorité, autant si je vais sur place, je ne vais pas pouvoir résister, c’est sûr.

 

Article absolument pas sponsorisé, juste rédigé par une fan.

 

One Reply to “Think of any word…”

  1. Je suis désormais l’heureuse propriétaire d’un Va te faire cuire le cul, qui me met en joie au quotidien. Le bonheur tient à peu de choses, vous savez.

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